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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 10:26

cameravideosurveillance.jpgRôdeur, info et prise de position

 

 

Depuis le mois de juin les équipes de soins de nuit de Revol et du SSR principalement, ont été inquiétées par la présence d’un individu qui rôdait dans les bâtiments et leurs alentours. Les intrusions étaient préoccupantes ; la direction a été alertée et une plainte a été déposée par celle-ci.  Pour autant les équipes ne se sont jamais senties vraiment soutenues par l’institution qui, malheureusement, parlait trop souvent de risques de psychose collective alors que les faits, jusqu’à preuve du contraire, sont bien réels : vols de stupéfiants, vestiaires fouillés, vêtements personnels mis à terre ; et une nuit le rôdeur, surpris par une infirmière alors qu’il s’apprêtait à entrer dans le service Revol, pousse violemment la porte d’entrée qui blesse l’infirmière au front (dure réalité des faits).

 

Loin de nous la volonté de faire le procès de la direction mais pour autant nous aurions aimé une réponse collective de l’institution et le renforcement momentané des équipes de nuit de Revol, du SSR principalement et du poste de garde ; afin d’assurer, d’une part la sécurité et d’autre part la prévention indispensable dans ce genre de situation. Nous-mêmes aurions nous peut-être du provoquer un CHSCT extraordinaire qui aurait pu faire des recommandations ?

 

Nous avons envoyé à la direction des courriers et des mails dans lesquels nous demandions le renforcement des équipes ainsi qu’une rencontre avec les personnels des services concernés. Cette rencontre a enfin eu lieu hier, mardi 25 septembre, soit plus de trois mois après le début des événements. C’est déplorable.

 

Le directeur, en n’informant qu’un cercle restreint de ses collaborateurs, a trouvé bonne l’initiative de placer des caméras de surveillance dans le bâtiment Revol. Ceci a été avoué le 17 septembre par le directeur aux organisations syndicales avec comme objectif d’arrêter le rôdeur.

 


Si cette intention  peut se comprendre, être une réaction primaire, elle doit être vite dépassée par la nécessité, pour l’institution, d’organiser la prévention et d’assurer la sécurité des agents plutôt que de jouer les flics et de commettre des irrégularités pouvant avoir de graves conséquences. La démarche de prévention doit primer et la réflexion, si elle est collective, efface vite la velléité de jouer les enquêteurs. La pose de caméras qui filment un lieu ouvert au public (espace de circulation et d’accès aux services – entrées et sorties) doit faire l’objet d’une demande d’autorisation préfectorale, les instances représentatives du personnel doivent être consultées avant toute installation de caméras. Les personnels employés doivent être informés individuellement ou par note de service, les patients et visiteurs doivent être informés au moyen de panneaux posés de façon visible.

 

Ces procédures ont-elles été respectées ? Pas à notre connaissance. C’est grave pour le personnel, comme pour les patients, comme pour les organisations syndicales qui n’ont été informées que le 17 septembre. Chacun, chacune a le droit de penser : « Oui, d’accord, mais si on informe tout le monde à quoi vont servir les caméras ? » La réponse est simple : à chacun sa mission ; aux enquêteurs leur travail d’investigation et le choix des moyens, à l’institution sa mission de prévention, de protection des personnels et de garantie des soins apportés aux patients. Même si tout cela ne plait pas beaucoup nous disons que respecter les principes fondamentaux c’est se respecter soi-même et se faire respecter. Pour nous rien ne remplacera jamais des équipes solides et donc du personnel en, nombre suffisant, capables d’affronter de telles situations ce qui, malheureusement, dans cette époque où le personnel est un coût plus qu’une ressource pose toujours un problème.

 

De plus où ces 5 caméras envoient-elles les images ? Qui les visionne ? Elles ne seraient regardées que le lendemain ? Ainsi la protection directe des agents passait en second lieu, puisque même le poste de garde ne semblait pas au courant de l’existence de ces caméras enregistrant images et sons, de vraies cameras-espion,  ne pouvait pas les visionner alors que ce sont eux qui interviennent directement en cas de problèmes !!??

 

La direction doit s’expliquer, nous donner tous les éléments par écrit….Nous attendons, les équipes attendent…

 

La CGT du Vinatier, le 26 septembre 2012  

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